Date: 22.03.2023 Heure: 09:43 GMT
Ajouté le : 05.07.2013 17:47
Sénégal: L’incapacité de construire le pont de Ross est un exemple de l’échec de l’intégration africaine (Ancien ministre)
ALAKHBAR (Nouakchott)-L’échec des tentatives, depuis 50 ans, de construction d'un pont à Rosso sur le fleuve Sénégal, entre ce pays et la Mauritanie, est l’un des exemples démontrant que l’intégration africaine est loin d’être une réalité.
Le constat est fait par Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, qui a joué un rôle important dans la signature de l’Accord de Dakar entre le pouvoir et l’opposition mauritaniens, en 2009.
La construction d'un pont à Rosso, qui sera long d'environ 900 m et qui entre dans le cadre de la route transsaharienne Tanger-Nouakchott-Dakar, occupe pourtant une bonne place dans la coopération entre les deux Etats.
Ainsi, les deux Chefs d'Etat mauritanien et sénégalais ont donné, lundi 17 septembre 2012 à Nouakchott, des instructions pour la finalisation des études de faisabilité, la recherche de financements et la construction rapide de ce pont.
Et lors de la reprise, Mercredi 05 octobre 2011 à Dakar, du trafic aérien entre Dakar et Nouakchott, après une suspension de trois mois, les deux pays ont signé un accord cadre de coopération en matière d’aviation civile et d’infrastructures qui inclue la reprise des études sur la construction du pont de Rosso.
Également, dans un communiqué publié, Mercredi 13 février 2013, à l’issu de la 11ème session de la Grande Commission mixte de coopération mauritano sénégalaise à Nouakchott, les deux parties ont informé que le projet du pont de Rosso avait été soumis aux ministères de transport des deux pays et leurs ont instruit de l'accomplir dans le plus bref délai.
De même, le PM mauritanien, Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, a affirmé, lors de la déclaration de sa politique générale, jeudi 10 octobre, 2013, que la construction des tronçons manquants de l'axe routier Nord- Sud reliant la frontière algérienne aux frontières du Mali et du Sénégal sera achevée, et que la continuité du trafic sur la route Tanger-Nouakchott- Dakar -Lagos par la construction du pont de Rosso sera assurée.
La dernière déclaration officielle sur ce projet vient du ministre sénégalais des Affaires étrangères. Mankeur Ndiaye a affirmé, Mardi 25 juin 2013 à Dakar, que le Maroc soutiendra la réalisation du pont de Rosso sur le fleuve Sénégal.
Malgré ces accords et ses déclarations répétées, le projet de construction du pont de Ross "a pris du retard", comme l’a avoué le ministre mauritanien de l’Equipement et des Transports, Yahya Oul Hademine, mercredi 05 octobre 2011 à Dakar.
Continuant à donner ses exemples, Cheikh Tidiane Gadio a ajouté que les Africains n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la construction d’un barrage au Congo et d’un autre en Guinée qui pourraient permettre d’augmenter leur production en électricité et même d’en exporter.
Les conséquences de ce manque de volonté de réaliser l’intégration africaine ont été visibles sur le contient, selon Cheikh Tidiane Gadio qui en a cité la souffrance des populations, le retard économique, le manque d’infrastructures écolière et hospitalière, etc.
Le constat est fait par Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, qui a joué un rôle important dans la signature de l’Accord de Dakar entre le pouvoir et l’opposition mauritaniens, en 2009.
La construction d'un pont à Rosso, qui sera long d'environ 900 m et qui entre dans le cadre de la route transsaharienne Tanger-Nouakchott-Dakar, occupe pourtant une bonne place dans la coopération entre les deux Etats.
Ainsi, les deux Chefs d'Etat mauritanien et sénégalais ont donné, lundi 17 septembre 2012 à Nouakchott, des instructions pour la finalisation des études de faisabilité, la recherche de financements et la construction rapide de ce pont.
Et lors de la reprise, Mercredi 05 octobre 2011 à Dakar, du trafic aérien entre Dakar et Nouakchott, après une suspension de trois mois, les deux pays ont signé un accord cadre de coopération en matière d’aviation civile et d’infrastructures qui inclue la reprise des études sur la construction du pont de Rosso.
Également, dans un communiqué publié, Mercredi 13 février 2013, à l’issu de la 11ème session de la Grande Commission mixte de coopération mauritano sénégalaise à Nouakchott, les deux parties ont informé que le projet du pont de Rosso avait été soumis aux ministères de transport des deux pays et leurs ont instruit de l'accomplir dans le plus bref délai.
De même, le PM mauritanien, Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, a affirmé, lors de la déclaration de sa politique générale, jeudi 10 octobre, 2013, que la construction des tronçons manquants de l'axe routier Nord- Sud reliant la frontière algérienne aux frontières du Mali et du Sénégal sera achevée, et que la continuité du trafic sur la route Tanger-Nouakchott- Dakar -Lagos par la construction du pont de Rosso sera assurée.
La dernière déclaration officielle sur ce projet vient du ministre sénégalais des Affaires étrangères. Mankeur Ndiaye a affirmé, Mardi 25 juin 2013 à Dakar, que le Maroc soutiendra la réalisation du pont de Rosso sur le fleuve Sénégal.
Malgré ces accords et ses déclarations répétées, le projet de construction du pont de Ross "a pris du retard", comme l’a avoué le ministre mauritanien de l’Equipement et des Transports, Yahya Oul Hademine, mercredi 05 octobre 2011 à Dakar.
Continuant à donner ses exemples, Cheikh Tidiane Gadio a ajouté que les Africains n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la construction d’un barrage au Congo et d’un autre en Guinée qui pourraient permettre d’augmenter leur production en électricité et même d’en exporter.
Les conséquences de ce manque de volonté de réaliser l’intégration africaine ont été visibles sur le contient, selon Cheikh Tidiane Gadio qui en a cité la souffrance des populations, le retard économique, le manque d’infrastructures écolière et hospitalière, etc.