Date: 09.06.2023 Heure: 00:39 GMT
Ajouté le : 20.10.2011 23:54
Quebec : La cause de Sall rejetée en Cour suprême

Mohamed Sall s’était défendu sans avocat lors de son procès pour agressions sexuelles armées sur son ex-conjointe, en 2009.
Reconnu coupable, en 2009, de voies de fait graves et d’agressions sexuelles armées sur son ex-conjointe, le Mauritanien d’origine Mohamed Sall ne pourra pas en appeler du verdict émis par un juge de première instance.
L’homme de Québec aujourd’hui âgé de 30 ans a été reconnu coupable d’avoir infligé des blessures à sa conjointe alors qu’elle était enceinte, en 2005. En 2007, la preuve avait démontré qu’il avait violé sa femme à plusieurs reprises, notamment en lui mettant la main sur la bouche pour l’empêcher de crier, en plus de la mordre et de la frapper.
L’ancien étudiant de l’Université Laval avait également harcelé et menacé deux amis de son ex-conjointe en plus d’entrer par effraction chez elle.
Mohamed Sall qui avait été condamné à cinq ans et demi de prison, en juillet 2009, s’était défendu sans avocat devant la cour, en présentant au juge une plaidoirie de cinq journées consécutives.
Le Mauritanien avait crié au complot lors de la décision du juge et voulait prouver son innocence. De son côté, la victime avait subi des pressions de sa famille de même que de la communauté mauritanienne de Québec pour qu’elle retire ses accusations.
En août 2009, la Cour d’appel avait refusé d’entendre la cause de Sall. La Cour suprême du Canada, le tribunal de dernière instance, vient donc mettre un terme à cette longue saga.
L’homme de Québec aujourd’hui âgé de 30 ans a été reconnu coupable d’avoir infligé des blessures à sa conjointe alors qu’elle était enceinte, en 2005. En 2007, la preuve avait démontré qu’il avait violé sa femme à plusieurs reprises, notamment en lui mettant la main sur la bouche pour l’empêcher de crier, en plus de la mordre et de la frapper.
L’ancien étudiant de l’Université Laval avait également harcelé et menacé deux amis de son ex-conjointe en plus d’entrer par effraction chez elle.
Mohamed Sall qui avait été condamné à cinq ans et demi de prison, en juillet 2009, s’était défendu sans avocat devant la cour, en présentant au juge une plaidoirie de cinq journées consécutives.
Le Mauritanien avait crié au complot lors de la décision du juge et voulait prouver son innocence. De son côté, la victime avait subi des pressions de sa famille de même que de la communauté mauritanienne de Québec pour qu’elle retire ses accusations.
En août 2009, la Cour d’appel avait refusé d’entendre la cause de Sall. La Cour suprême du Canada, le tribunal de dernière instance, vient donc mettre un terme à cette longue saga.
Nicolas Saillant - Le Journal de Quebec