Date: 07.06.2023 Heure: 16:26 GMT
Ajouté le : 01.04.2023 21:36
Burkina Faso : Cl Simporé, nouveau chef d’état-major général des armées
ALAKHBAR (Nouakchott) – Le président de la transition burkinabè, a nommé par décret, de nouveaux responsables de l’armée. Le colonel-major Célestin Simporé devient ainsi, chef d'état-major général des armées.
Simporé remplace le colonel-major David Kabré, dont il était l’adjoint. Simporé avait présidé les assises nationales, ayant permis au chef de la junte Ibrahim Troré, d’être investi président de la Transition.
Le capitaine Ibrahim Traoré, a également procédé à la nomination, toujours par décret, d’un nouveau chef d’état-major de l’armée de terre. Il s’agit du Colonel Théophile Nikiéma, qui succède au Colonel Adam Neré.
Bien qu’aucune explication officielle n’ait été donnée, l’Agence Française de Presse cite une source sécuritaire de haut rang, qui estime la nouvelle hiérarchie militaire est chargée « de conduire et coordonner les offensives au front dans la guerre de reconquête du territoire, voulue par le chef de l’Etat ».
Il s’agit cette source, d’un « passage à un nouveau cap, celui de l’offensive et la traque des terroristes ».
En proie à des violences et attaques terroristes depuis 2015, le Burkina a perdu le contrôle de 40% de son territoire. Plus de 10 milles personnes, civiles et militaires ont été tuées, selon les organisations non gouvernementales. A cela s’ajoute environ 2 millions de déplacés internes.
Simporé remplace le colonel-major David Kabré, dont il était l’adjoint. Simporé avait présidé les assises nationales, ayant permis au chef de la junte Ibrahim Troré, d’être investi président de la Transition.
Le capitaine Ibrahim Traoré, a également procédé à la nomination, toujours par décret, d’un nouveau chef d’état-major de l’armée de terre. Il s’agit du Colonel Théophile Nikiéma, qui succède au Colonel Adam Neré.
Bien qu’aucune explication officielle n’ait été donnée, l’Agence Française de Presse cite une source sécuritaire de haut rang, qui estime la nouvelle hiérarchie militaire est chargée « de conduire et coordonner les offensives au front dans la guerre de reconquête du territoire, voulue par le chef de l’Etat ».
Il s’agit cette source, d’un « passage à un nouveau cap, celui de l’offensive et la traque des terroristes ».
En proie à des violences et attaques terroristes depuis 2015, le Burkina a perdu le contrôle de 40% de son territoire. Plus de 10 milles personnes, civiles et militaires ont été tuées, selon les organisations non gouvernementales. A cela s’ajoute environ 2 millions de déplacés internes.