Date: 09.12.2024 Heure: 16:28 GMT
Ajouté le : 01.01.2012 16:36
Meilleurs voeux 2012 du Président de l'OCVIDH
C’est un honneur pour moi en tant que Président de l'Organisation Contre les Violations des Droits Humains en Mauritanie de m’adresser à vous en tant que militants, amis, sympathisants, partenaires de la société civile et partis politiques amis de notre association pour souhaiter à toutes et à tous une bonne et heureuse année 2012!
Que l’année nouvelle soit meilleure que la précédente en matière de promotion des droits humains, de respect et de partage en Mauritanie et ailleurs dans le monde. Qu'elle soit une belle occasion de paix des cœurs et de concorde nationale.
Notre association, l’Organisation Contre les VIolations des Droits Humains, fidèle à ses convictions, constate, avec regret, les violations récurrentes des droits de l’homme en Mauritanie. L’arrivée du général Abdel Aziz par un coup d’état le 06 Août 2008, particulièrement l’année écoulée 2011, a été émaillée de graves violations dont ont été victimes beaucoup de nos compatriotes et qu'il serait nécessaire de citer quelques unes.
Le 17 Avril 2011 et le 31juillet 20011, à la suite de plaintes déposées par IRA Mauritanie (Initiative pour la Résurgence Abolitionniste) sur des cas avérés d’esclavage en Mauritanie, des militants ont été sauvagement agressés par la police politique puis arrêtés et arbitrairement emprisonnés avec la complicité d'une justice inféodée au pouvoir du Général Putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le 05 Mai 2011, l’apprenti dictateur, le général Aziz, a imposé aux mauritaniens un recensement discriminatoire sans concertation et sans explication aux populations. Avec amateurisme, il concocte avec quelques membres de son clan des commissions occultes chargées pour procéder à un recensement jugé discriminatoire et raciste par plusieurs ONG des Droits Humains et partis politiques outrés par l’excès de zèle des agents recenseurs.
Le but du recensement était connu d’avance car il avait pour objectif avoué de diminuer considérablement le nombre de Mauritaniens Noirs que sont les Harratines, les Peulh, les Soninké, les Wolof et les Bambara, pour des raisons purement électoralistes et de domination culturelle.
Les jeunes Mauritaniens, révoltés par les humiliations dans les centres de recensement se sont vite organisés au sein d’un mouvement spontané "Touche Pas Ma Nationalité" pour dénoncer, pacifiquement dans les rues, le caractère monocolore des commissions de recensement et les humiliations subies par les Noirs pour se faire recenser malgré leur appartenance à cette nation.
Ces jeunes ont été victimes d’une répression aveugle de la part de la police politique et celle-ci a atteint le summum le 27 Septembre 2011 à Maghama où un jeune manifestant de 17 ans, Lamine Mangane, a été froidement assassiné par balle par un gendarme.
Le pèlerinage à INAL n'a pas été de tout repos pour les organisateurs et les participants. Plusieurs tentatives de faire échouer l'opération ont été orchestrées par le général avec l'appui de sa police dite de sécurité routière"les Zébras" Mais c'était mal compter sur la détermination des organisateurs et les participants que je salue au passage tout en leur rendant hommage pour leur courage qui a permis de faire sauter ce tabou.
Les cas des violations des droits humains en 2011 sont tellement nombreux qu'il serait impossible de les égrener tous mais qu'il est important de ne pas oublier les cas des journalistes arbitrairement arrêtés lors des couvertures des évènements, des déportés revenus au terroir privés de leurs terres, de leurs états civils,d’éducation pour leurs enfants, de soins, pour ne pas dire de vie tout court.
Ma pensée va à l'endroit de l’écrasante majorité de notre jeunesse au chômage malgré les diplômes, les talents, les compétences mais victimes du népotisme, du clanisme de notre administration corrompue où la politique de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut n’a aucune signification pour nos autorités.
Une pensée à l’ensemble de nos populations qui subissent les conséquences d’une politique désastreuse de lutte contre le terrorisme pour plaire à l’occident et victimes d'une crise internationale qui enfonce beaucoup plus les plus faibles d’entre nous et la flambée des prix orchestrée par les proches du général non soumis au contrôle de l’état pour des raisons connues de tous.
L’Organisation Contre les VIolations des Droits Humains regrette qu'un acharnement particulier soit dressé contre l'opposant mauritanien au régime autocratique du général, en l'occurrence Monsieur Moustapha Limam Chaavi. Les renseignements généraux du moustachu de la maison ocre de Nouakchott diffusent depuis un certain temps des messages diffamatoires à l’endroit d’un homme qui a su dire non au coup d’état du 06 Août 2008. Je demande à tous nos compatriotes épris de paix et de justice de soutenir ce compatriote hors pair qui fut parmi les artisans ayant contribué incontestablement à la chute du dictateur et génocidaire Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.
J'attire l'attention des détenteurs des médias et leur demande de ne point accepter le jeu du pouvoir de Nouakchott qui veut salir l'homme, ternir son image en le mettant dans le camp du terrorisme pour mieux le rendre vulnérable et indésirable vis-à-vis des occidentaux.
Mon appel pressant va aussi à l'endroit des chefs africains, chez qui se trouve notre Compatriote, de ne pas tomber dans le piège du général en livrant Moustapha Limam Chaavi aux autorités de Nouakchott!
Tant que les accusations portées Contre Monsieur Chaavi resteront sans preuves, l’Organisation Contre les VIolations des Droits Humains sera à ses côtés comme toutes les victimes de violations de droits, de diffamation et de diabolisation dans notre pays.
Très chers militants et Compatriotes, tous mes meilleurs vœux !
Restons encore fois de plus mobilisés et soudés pour relever le défi de l’unité nationale dans le respect de nos diversités culturelles, ethniques, politique et régionales.
Le Président de l’Organisation Contre les VIolations des Droits Humains
Monsieur, Diagana Mamadou Youssouf
Ocvidh001@wanadoo.fr
www.ocvidh.org
Que l’année nouvelle soit meilleure que la précédente en matière de promotion des droits humains, de respect et de partage en Mauritanie et ailleurs dans le monde. Qu'elle soit une belle occasion de paix des cœurs et de concorde nationale.
Notre association, l’Organisation Contre les VIolations des Droits Humains, fidèle à ses convictions, constate, avec regret, les violations récurrentes des droits de l’homme en Mauritanie. L’arrivée du général Abdel Aziz par un coup d’état le 06 Août 2008, particulièrement l’année écoulée 2011, a été émaillée de graves violations dont ont été victimes beaucoup de nos compatriotes et qu'il serait nécessaire de citer quelques unes.
Le 17 Avril 2011 et le 31juillet 20011, à la suite de plaintes déposées par IRA Mauritanie (Initiative pour la Résurgence Abolitionniste) sur des cas avérés d’esclavage en Mauritanie, des militants ont été sauvagement agressés par la police politique puis arrêtés et arbitrairement emprisonnés avec la complicité d'une justice inféodée au pouvoir du Général Putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le 05 Mai 2011, l’apprenti dictateur, le général Aziz, a imposé aux mauritaniens un recensement discriminatoire sans concertation et sans explication aux populations. Avec amateurisme, il concocte avec quelques membres de son clan des commissions occultes chargées pour procéder à un recensement jugé discriminatoire et raciste par plusieurs ONG des Droits Humains et partis politiques outrés par l’excès de zèle des agents recenseurs.
Le but du recensement était connu d’avance car il avait pour objectif avoué de diminuer considérablement le nombre de Mauritaniens Noirs que sont les Harratines, les Peulh, les Soninké, les Wolof et les Bambara, pour des raisons purement électoralistes et de domination culturelle.
Les jeunes Mauritaniens, révoltés par les humiliations dans les centres de recensement se sont vite organisés au sein d’un mouvement spontané "Touche Pas Ma Nationalité" pour dénoncer, pacifiquement dans les rues, le caractère monocolore des commissions de recensement et les humiliations subies par les Noirs pour se faire recenser malgré leur appartenance à cette nation.
Ces jeunes ont été victimes d’une répression aveugle de la part de la police politique et celle-ci a atteint le summum le 27 Septembre 2011 à Maghama où un jeune manifestant de 17 ans, Lamine Mangane, a été froidement assassiné par balle par un gendarme.
Le pèlerinage à INAL n'a pas été de tout repos pour les organisateurs et les participants. Plusieurs tentatives de faire échouer l'opération ont été orchestrées par le général avec l'appui de sa police dite de sécurité routière"les Zébras" Mais c'était mal compter sur la détermination des organisateurs et les participants que je salue au passage tout en leur rendant hommage pour leur courage qui a permis de faire sauter ce tabou.
Les cas des violations des droits humains en 2011 sont tellement nombreux qu'il serait impossible de les égrener tous mais qu'il est important de ne pas oublier les cas des journalistes arbitrairement arrêtés lors des couvertures des évènements, des déportés revenus au terroir privés de leurs terres, de leurs états civils,d’éducation pour leurs enfants, de soins, pour ne pas dire de vie tout court.
Ma pensée va à l'endroit de l’écrasante majorité de notre jeunesse au chômage malgré les diplômes, les talents, les compétences mais victimes du népotisme, du clanisme de notre administration corrompue où la politique de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut n’a aucune signification pour nos autorités.
Une pensée à l’ensemble de nos populations qui subissent les conséquences d’une politique désastreuse de lutte contre le terrorisme pour plaire à l’occident et victimes d'une crise internationale qui enfonce beaucoup plus les plus faibles d’entre nous et la flambée des prix orchestrée par les proches du général non soumis au contrôle de l’état pour des raisons connues de tous.
L’Organisation Contre les VIolations des Droits Humains regrette qu'un acharnement particulier soit dressé contre l'opposant mauritanien au régime autocratique du général, en l'occurrence Monsieur Moustapha Limam Chaavi. Les renseignements généraux du moustachu de la maison ocre de Nouakchott diffusent depuis un certain temps des messages diffamatoires à l’endroit d’un homme qui a su dire non au coup d’état du 06 Août 2008. Je demande à tous nos compatriotes épris de paix et de justice de soutenir ce compatriote hors pair qui fut parmi les artisans ayant contribué incontestablement à la chute du dictateur et génocidaire Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.
J'attire l'attention des détenteurs des médias et leur demande de ne point accepter le jeu du pouvoir de Nouakchott qui veut salir l'homme, ternir son image en le mettant dans le camp du terrorisme pour mieux le rendre vulnérable et indésirable vis-à-vis des occidentaux.
Mon appel pressant va aussi à l'endroit des chefs africains, chez qui se trouve notre Compatriote, de ne pas tomber dans le piège du général en livrant Moustapha Limam Chaavi aux autorités de Nouakchott!
Tant que les accusations portées Contre Monsieur Chaavi resteront sans preuves, l’Organisation Contre les VIolations des Droits Humains sera à ses côtés comme toutes les victimes de violations de droits, de diffamation et de diabolisation dans notre pays.
Très chers militants et Compatriotes, tous mes meilleurs vœux !
Restons encore fois de plus mobilisés et soudés pour relever le défi de l’unité nationale dans le respect de nos diversités culturelles, ethniques, politique et régionales.
Le Président de l’Organisation Contre les VIolations des Droits Humains
Monsieur, Diagana Mamadou Youssouf
Ocvidh001@wanadoo.fr
www.ocvidh.org