Date: 10.06.2023 Heure: 14:40 GMT
Ajouté le : 02.01.2012 10:44
Keur-Macène «fâchée» contre le Président mauritanien
ALAKHBAR(Nouakchott)- Ils crient « le ras-le-bol». Ils se sentent «oubliés par la République». Des habitants de Keur Massèen décident de «ne plus parler, de ne plus écrire, mais de descendre, comme tous, rependre leur colère dans la rue», si rien n’est fait pour améliorer leur sort. Leur message s’adresse au Président mauritanien, Mohamed Oud Abdel Aziz
Les populations rappellent, avoir, «en vain», fait part de leurs doléances au Président de la République, à travers «trois correspondances ; la première est datée le 13/03/2010, la deuxième le 13/11/2010 et la troisième le 19/07/2011». A cette dernière date, ajoutent-ils, «une quatrième lettre du genre a été, encore en vain, adressée au Ministère du Développement Rural.»
Selon les 79 signataires de la présente plainte : «Il y a de cela deux ans, on nous avait promis une route goudronnée longue de 30 kilomètres, et jusqu'à présent c’est promesse non tenue. Pourtant, à 100 kilomètres de Keur macène des localités, moins importantes, ont bénéficié de nouvelles routes goudronnées. Pire encore, sans compter les multiples accidents, les seules routes existant à Keur-Macène sont des fois impraticables. A chaque hivernage, nous parcourons plus de 23 kilomètres juste pour contourner un pont de 6,67 mètres situé à 2 km de Ziré. En cette période, les inondations empêchent même certains d’accéder à leur domicile. Ce, pendant qu’on rase la Gazeras de Boïdate au PK12 sans justification préalable.»
Les signataires déplorent par ailleurs «tout un terrain de 193 443 hectares inutilisable, parce submergé par les eaux des pluies». En outre, ils s’interrogent : «Pourquoi devons-nous payer si cher de l’eau, alors que celle qui ravitaille Nouakchott vient de chez-nous ?»
Au passage, les signataires regrettent que «Notre commerce de crevettes est menacé : avant nous négocions directement avec nos clients. Maintenant pour vendre ses crevettes, il faut les acheminer d’abord à Nouakchott avant de les revendre à l’intérieur du pays, au Sénégal ou ailleurs.»
Ne serait l’Emir du Trarza, Khalifa Ould Cheikh Talibouya, qui les aurait «convaincus», les signataires allaient «organiser une marche de protestation ». « Malheureusement, estiment-ils même notre Emir n’est pas traité de la même manière que ses homologues à travers le pays.»
Les signataires signalent aussi que leur brigade de Gendarmerie nationale est «inutile. Sinon comment se fait-il que même pour appréhender un voleur, ce sont les populations qui s’en occupent pour le transférer ensuite à la brigade. Ce sont ces populations d’ailleurs qui assurent la sécurité de Mouradine à Keur-Macène.»
Et pour couronner le tout, les 79 signataires se plaignent vivement contre un certain Yahya et son entreprise. L’homme aurait «débarqué-on ne sait d’où- pour prétendre assurer les travaux d’un périmètre» appartenant à l’Union des coopératives de Bellara financé en 2009 par l’OMVS». Pour les signataires les travaux sont interminables et empêchent les familles concernées d’exploiter leur périmètre».
Les populations rappellent, avoir, «en vain», fait part de leurs doléances au Président de la République, à travers «trois correspondances ; la première est datée le 13/03/2010, la deuxième le 13/11/2010 et la troisième le 19/07/2011». A cette dernière date, ajoutent-ils, «une quatrième lettre du genre a été, encore en vain, adressée au Ministère du Développement Rural.»
Selon les 79 signataires de la présente plainte : «Il y a de cela deux ans, on nous avait promis une route goudronnée longue de 30 kilomètres, et jusqu'à présent c’est promesse non tenue. Pourtant, à 100 kilomètres de Keur macène des localités, moins importantes, ont bénéficié de nouvelles routes goudronnées. Pire encore, sans compter les multiples accidents, les seules routes existant à Keur-Macène sont des fois impraticables. A chaque hivernage, nous parcourons plus de 23 kilomètres juste pour contourner un pont de 6,67 mètres situé à 2 km de Ziré. En cette période, les inondations empêchent même certains d’accéder à leur domicile. Ce, pendant qu’on rase la Gazeras de Boïdate au PK12 sans justification préalable.»
Les signataires déplorent par ailleurs «tout un terrain de 193 443 hectares inutilisable, parce submergé par les eaux des pluies». En outre, ils s’interrogent : «Pourquoi devons-nous payer si cher de l’eau, alors que celle qui ravitaille Nouakchott vient de chez-nous ?»
Au passage, les signataires regrettent que «Notre commerce de crevettes est menacé : avant nous négocions directement avec nos clients. Maintenant pour vendre ses crevettes, il faut les acheminer d’abord à Nouakchott avant de les revendre à l’intérieur du pays, au Sénégal ou ailleurs.»
Ne serait l’Emir du Trarza, Khalifa Ould Cheikh Talibouya, qui les aurait «convaincus», les signataires allaient «organiser une marche de protestation ». « Malheureusement, estiment-ils même notre Emir n’est pas traité de la même manière que ses homologues à travers le pays.»
Les signataires signalent aussi que leur brigade de Gendarmerie nationale est «inutile. Sinon comment se fait-il que même pour appréhender un voleur, ce sont les populations qui s’en occupent pour le transférer ensuite à la brigade. Ce sont ces populations d’ailleurs qui assurent la sécurité de Mouradine à Keur-Macène.»
Et pour couronner le tout, les 79 signataires se plaignent vivement contre un certain Yahya et son entreprise. L’homme aurait «débarqué-on ne sait d’où- pour prétendre assurer les travaux d’un périmètre» appartenant à l’Union des coopératives de Bellara financé en 2009 par l’OMVS». Pour les signataires les travaux sont interminables et empêchent les familles concernées d’exploiter leur périmètre».