Date: 24.09.2023 Heure: 20:18 GMT
Ajouté le : 24.01.2012 10:26
Elle a «fait bouger la République»
ALAKHBAR (Nouakchott)- «Raja, la jeune femme qui fait bouger la république», selon l’Authentique, a fait aussi couler beaucoup d’encre ce matin. Nouakchott Info rappelle qu’elle a été «évacuée au Maroc à bord d’un avion médicalisé». Mais, «au-delà de l’aspect tragique dans la question, c’est l’éducation que nous donnons à nos enfants qui est mise à nu. Ou plutôt l’éducation que les nantis de la société, hommes politiques, hommes d’affaires, hauts fonctionnaires et commerçants, inculquent à leur progéniture», estime l’Authentique.
«Quoiqu’il en soit, si Raja s’en tire, ce sera pour poursuivre sa vie dans un fauteuil roulant. La balle, entrée dans sa poitrine droite, est, en effet, ressortie dans la partie gauche du dos, pulvérisant la moelle épinière. Paralysie définitive assurée», regrette le Calame.
Cette affaire d’ailleurs a failli éclipser la rencontre, rapporté par le Quotidien, «des experts civils et militaires de six pays africains qui ont entamé lundi à Nouakchott une réunion à huis clos sur la sécurité régionale, incluant la lutte contre les activités d’Al-Qaïda au Sahel et du groupe islamiste nigérian Boko Haram.»
Et retour sur ce sujet qui ne finit pas : Attaque et contre attaque opposition-pouvoir. Après la réaction, hier, du président de l’UPR accusant l’opposition de vouloir « sombrer le pays dans le chaos», c’est l’Authentique qui définit la vraie «cible» des attaques des partis de l’opposition. Il s’agit « du président Mohamed ould Abdel Aziz, (qui), doit faire face à des problèmes qui surgissent de toute part», selon le journal qui s’interroge : «Pourra-t-il les circonscrire ? Comment s’y prendra-t-il». Et l’Authentique de préciser : «C’est en tout cas, de sa capacité de leur trouver des problèmes que dépend le reste de son mandat.»
Terminons avec Yahya Ould Ahmed El Waghif, président du parti ADil, qui affirme, dans interview accordée au Calame, qu’ «Il n’est pas possible d’organiser des élections transparentes, en l’absence d’acteurs aussi importants que ceux qui se considèrent, aujourd’hui, ‘‘hors du jeu’’.»
«Quoiqu’il en soit, si Raja s’en tire, ce sera pour poursuivre sa vie dans un fauteuil roulant. La balle, entrée dans sa poitrine droite, est, en effet, ressortie dans la partie gauche du dos, pulvérisant la moelle épinière. Paralysie définitive assurée», regrette le Calame.
Cette affaire d’ailleurs a failli éclipser la rencontre, rapporté par le Quotidien, «des experts civils et militaires de six pays africains qui ont entamé lundi à Nouakchott une réunion à huis clos sur la sécurité régionale, incluant la lutte contre les activités d’Al-Qaïda au Sahel et du groupe islamiste nigérian Boko Haram.»
Et retour sur ce sujet qui ne finit pas : Attaque et contre attaque opposition-pouvoir. Après la réaction, hier, du président de l’UPR accusant l’opposition de vouloir « sombrer le pays dans le chaos», c’est l’Authentique qui définit la vraie «cible» des attaques des partis de l’opposition. Il s’agit « du président Mohamed ould Abdel Aziz, (qui), doit faire face à des problèmes qui surgissent de toute part», selon le journal qui s’interroge : «Pourra-t-il les circonscrire ? Comment s’y prendra-t-il». Et l’Authentique de préciser : «C’est en tout cas, de sa capacité de leur trouver des problèmes que dépend le reste de son mandat.»
Terminons avec Yahya Ould Ahmed El Waghif, président du parti ADil, qui affirme, dans interview accordée au Calame, qu’ «Il n’est pas possible d’organiser des élections transparentes, en l’absence d’acteurs aussi importants que ceux qui se considèrent, aujourd’hui, ‘‘hors du jeu’’.»