Date: 10.06.2023 Heure: 14:31 GMT
Ajouté le : 18.02.2012 09:32
Le Petit-Centre: Une institutrice injustement licenciée (CGTM)
Au groupe scolaire « Le Petit-Centre », réclamer ses droits équivaut à un licenciement. En effet, le cas de Madame Fatimata Diagana, recrutée en 2000 comme institutrice, nous édifie davantage sur la situation socioprofessionnelle des travailleurs, qui prévaut au sein de cet établissement.
Il faut noter que malgré des conditions de travail particulièrement difficiles, cette institutrice exerçait ses fonctions convenablement sans avoir à se plaindre.
Durant toutes ces années de bons et loyaux services rendus, Mme Diagana n’a jamais bénéficié de primes, indemnités et autres avantages liés à l’exécution de son travail. Pire, par sa mauvaise volonté, son employeur a catégoriquement refusé de la déclarer auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale malgré ses multiples réclamations.
Et comme si cela ne suffisait pas d’être privé d’un droit aussi légitime, cette institutrice a fini par être licenciée la semaine dernière sans aucun motif valable. Cette annonce qui sonne comme un couperet qui s’abat sur cette pauvre dame, est motivée par le simple fait qu’elle a une nouvelle fois osé ébranler l’autorité de son employeur en revendiquant le paiement de la prime d’ancienneté dont elle avait pleinement le droit. Une réclamation qui a fait l’objet d’un procès-verbal de non-conciliation transmis au Président du Tribunal de Travail, à l’issue de la convocation de son employeur pour une réunion de tentative de conciliation à l’inspection du travail du ressort.
Depuis cette date, elle est régulièrement victime de harcèlement et d’intimidation de la part de son employeur, qui vit très mal sa convocation à l’inspection du travail.
C’est ainsi qu’il n’a pas hésité à recourir à de toutes sortes de manœuvres dilatoires pour se débarrasser de cette enseignante devenue à ses yeux encombrante. C’est dans ce cadre, que Mme Diagana est passée subitement du statut d’instituteur à celui de simple standardiste sans qu’on ne lui présente une note de service lui signifiant ce changement de poste.
Concernant son licenciement, l’employeur a avancé un fallacieux motif en affirmant que l’état de santé de cette dame ne lui permettait pas de continuer à mener à bien son travail en tant qu’institutrice et d’honorer ses engagements envers son employeur. Une décision qui viole manifestement les dispositions de l’article 5 du Décret n° 65.051 du 25/02/1965 qui stipulent que le travailleur victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, ne peut être licencié sans autorisation de l’inspection du travail du ressort.
Après son licenciement, Mme Diagana a saisi son organisation syndicale, la CGTM, qui a promis de tout mettre en œuvre afin qu’elle soit rétablie dans ses droits légitimes.
Par ailleurs, il y a lieu de préciser que la persécution et les mauvais traitements dont cette institutrice a été victime, sont très fréquents au sein de ce groupe scolaire. Ici, l’employeur refuse délibérément de se conformer à la législation nationale et internationale du travail en vigueur. C’est l’occasion aussi de rappeler que plusieurs cas de violation des droits des travailleurs, nous sont régulièrement soumis par les travailleurs de cet établissement. En effet, bon nombre d’entre eux se plaignent de mauvaises conditions socioprofessionnelles et le mépris manifeste affiché par leur employeur à l’égard de leurs revendications légitimes.
L’intervention des autorités compétentes est également souhaitée pour contraindre cet employeur de respecter les droits des travailleurs.
Source: CGTM
Il faut noter que malgré des conditions de travail particulièrement difficiles, cette institutrice exerçait ses fonctions convenablement sans avoir à se plaindre.
Durant toutes ces années de bons et loyaux services rendus, Mme Diagana n’a jamais bénéficié de primes, indemnités et autres avantages liés à l’exécution de son travail. Pire, par sa mauvaise volonté, son employeur a catégoriquement refusé de la déclarer auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale malgré ses multiples réclamations.
Et comme si cela ne suffisait pas d’être privé d’un droit aussi légitime, cette institutrice a fini par être licenciée la semaine dernière sans aucun motif valable. Cette annonce qui sonne comme un couperet qui s’abat sur cette pauvre dame, est motivée par le simple fait qu’elle a une nouvelle fois osé ébranler l’autorité de son employeur en revendiquant le paiement de la prime d’ancienneté dont elle avait pleinement le droit. Une réclamation qui a fait l’objet d’un procès-verbal de non-conciliation transmis au Président du Tribunal de Travail, à l’issue de la convocation de son employeur pour une réunion de tentative de conciliation à l’inspection du travail du ressort.
Depuis cette date, elle est régulièrement victime de harcèlement et d’intimidation de la part de son employeur, qui vit très mal sa convocation à l’inspection du travail.
C’est ainsi qu’il n’a pas hésité à recourir à de toutes sortes de manœuvres dilatoires pour se débarrasser de cette enseignante devenue à ses yeux encombrante. C’est dans ce cadre, que Mme Diagana est passée subitement du statut d’instituteur à celui de simple standardiste sans qu’on ne lui présente une note de service lui signifiant ce changement de poste.
Concernant son licenciement, l’employeur a avancé un fallacieux motif en affirmant que l’état de santé de cette dame ne lui permettait pas de continuer à mener à bien son travail en tant qu’institutrice et d’honorer ses engagements envers son employeur. Une décision qui viole manifestement les dispositions de l’article 5 du Décret n° 65.051 du 25/02/1965 qui stipulent que le travailleur victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, ne peut être licencié sans autorisation de l’inspection du travail du ressort.
Après son licenciement, Mme Diagana a saisi son organisation syndicale, la CGTM, qui a promis de tout mettre en œuvre afin qu’elle soit rétablie dans ses droits légitimes.
Par ailleurs, il y a lieu de préciser que la persécution et les mauvais traitements dont cette institutrice a été victime, sont très fréquents au sein de ce groupe scolaire. Ici, l’employeur refuse délibérément de se conformer à la législation nationale et internationale du travail en vigueur. C’est l’occasion aussi de rappeler que plusieurs cas de violation des droits des travailleurs, nous sont régulièrement soumis par les travailleurs de cet établissement. En effet, bon nombre d’entre eux se plaignent de mauvaises conditions socioprofessionnelles et le mépris manifeste affiché par leur employeur à l’égard de leurs revendications légitimes.
L’intervention des autorités compétentes est également souhaitée pour contraindre cet employeur de respecter les droits des travailleurs.
Source: CGTM