Date: 09.06.2023 Heure: 02:00 GMT
Ajouté le : 05.04.2012 17:16
Nouakchott : "Licenciement abusif" à l’Institut Français de Mauritanie (Vidéo)
ALAKHBAR (Nouakchott)- «Notre employeur, l’Institut Français de Mauritanie (IFM), nous a licenciés et jetés dans la rue, sans motif valable», ont déclaré, à Alakhbar, Hecen Ould Brahim et Meina Mint Nagi
Hecen Ould Brahim, qui dit avoir travaillé depuis l’âge de 19 ans à la Médiathèque de l’IFM, estime que : «Nous n’avons plus besoin de vous» était le seul motif que l’institut a avancé pour justifié son «licenciement arbitraire.»
Hecen Ould Brahim, qui dit avoir travaillé depuis l’âge de 19 ans à la Médiathèque de l’IFM, estime que : «Nous n’avons plus besoin de vous» était le seul motif que l’institut a avancé pour justifié son «licenciement arbitraire.»
L’autre motif, adressé à Mint Nagi, qui dit avoir travaillé plus de deux décennies à la l’IFM, c’est que «la France demande la fermeture du Fond-Mauritanie», qu’elle gérait.
Et Mint Nagi de s’exclamer : «Comment la France pourrait-elle demander la fermeture du Fond qui constitue l’espace le plus important de la Médiatique!»
Mint Nagi, ancienne déléguée de la CLTM, syndicat libre des travailleurs de Mauritanie, et Ould Brahim, nouveau délégué dont le mandat expire le 09 septembre prochain, ont saisi leur syndicat, lequel a porté l’affaire devant l’Inspection du travail.
Les deux ajoutent : «Nous lutteront jusqu’au bout pour que justice soit faite, et pour éviter à nos collègues, surtout les anciens : première cible de ces licenciements abusifs, d’être les prochaines victimes.»
Ils déplorent, en revanche, l’attitude de l’administration de l’IFM qui «n’est pas inquiétée, estime-t-elle, de la suite de l’affaire, du fait de son immunité diplomatique», selon Ould Brahim et Meina Mint Nagi.
Et Mint Nagi de s’exclamer : «Comment la France pourrait-elle demander la fermeture du Fond qui constitue l’espace le plus important de la Médiatique!»
Mint Nagi, ancienne déléguée de la CLTM, syndicat libre des travailleurs de Mauritanie, et Ould Brahim, nouveau délégué dont le mandat expire le 09 septembre prochain, ont saisi leur syndicat, lequel a porté l’affaire devant l’Inspection du travail.
Les deux ajoutent : «Nous lutteront jusqu’au bout pour que justice soit faite, et pour éviter à nos collègues, surtout les anciens : première cible de ces licenciements abusifs, d’être les prochaines victimes.»
Ils déplorent, en revanche, l’attitude de l’administration de l’IFM qui «n’est pas inquiétée, estime-t-elle, de la suite de l’affaire, du fait de son immunité diplomatique», selon Ould Brahim et Meina Mint Nagi.