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Date: 09.12.2024  Heure: 15:42 GMT


Ajouté le : 14.09.2012 10:17

Sénégal: Possible blocage du projet de suppression du Sénat (Presse)

DAKAR (APS) - Les quotidiens prédisent vendredi un rejet par les sénateurs du projet de loi portant la suppression de la Chambre haute, qui doit être examiné le même jour en séance plénière, en partant du refus la veille de la commission des lois du Sénat de donner son quitus pour la disparition de cette institution.

D’autres points de l’actualité relevant de divers autres domaines sont également évoqués par la presse quotidienne dont certains titres continuent d’évoquer les remous au sein de la Tanière des Lions du football, battus (2-4) le week-end dernier à Abidjan pour le compte du dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013.

"Le Sénat refuse de se faire hara-kiri", affiche ainsi l’As, en annonçant le rejet par les sénateurs du projet de loi constitutionnelle portant sur la suppression du Sénat. "C’est un cinglant désaveu pour le président de la République Macky Sall et un camouflet pour le président du Sénat Pape Diop", commente ce quotidien.

"Ils avaient accordé leurs violons pour faire passer la loi, comme lettre à la poste. Finalement, la commission des lois du Sénat a rejeté le projet portant suppression de la Chambre haute au Parlement, du poste de vice-président et du Conseil économique et social. La plénière prévue ce matin à 9h sera (par conséquent) houleuse", prédit le même quotidien.

"Si les manœuvres du Palais, à travers des promesses gargantuesques, ne font pas vaciller les sénateurs, on assistera à un cinglant revers politique de la majorité présidentielle" incarnée par le président Macky Sall, souligne l’As.

Le président du Sénat, Pape Diop, "seul contre tous", pour avoir "promis +l’unanimité+ à Macky", note également Walfadjri, selon qui contrairement aux députés qui ont majorité voté en faveur de la suppression du Sénat, "les sénateurs vont ramer à contre-courant".

"Ils ont décidé de ne pas se faire hara-kiri. Et hier, la commission des lois du Sénat a rejeté le projet en attendant de confirmer aujourd’hui (vendredi), en séance plénière, contre la volonté de leur président Pape Diop qui s’est déjà aligné sur Macky Sall sans l’aval de ses pairs", écrit l’aîné des quotidiens du groupe Walfadjri.

"Le Sénat en transe", même si son président, Pape Diop, assure qu’il "n’y a pas le feu", indique Le Quotidien. Si la plénière vote en faveur de la suppression du sénat, "le rejet de la commission des lois nul", écrit le journal en citant le président de la Chambre haute.

Le Populaire et le Walf Grand place estime que ce blocage est surtout le fait de sénateurs membres du parti démocratique sénégalais (PDS), l’ancienne formation au pouvoir, dont les membres sont majoritaires au Sénat.

Sud Quotidien aborde dans son édition la question du recasement du personnel du Sénat, en cas de suppression de celui-ci, soulignant à sa une que les travailleurs du supprimé sous l’ère de l’ancien président Abdou Diouf, au pouvoir de 1981 à 2000, "attend depuis treize ans".

L’Observateur aborde un autre sujet politique cependant connecté à la question de la suppression du Sénat. "Macky (Sall) veut allonger la taille du gouvernement", annonce ce journal, présentant cette décision du président de la République comme les conséquences de la suppression du sénat et des nouvelles orientations politiques en découlant.

"Sauf changement de dernière minute, le président Macky Sall va réaménager le gouvernement du Premier ministre Macky Sall. Motifs ? La suppression du Sénat et la mise sur pied de nouvelles orientations politiques", explique le journal.

Libération ouvre sur le quinzième anniversaire de la mort de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, présenté comme un "+tailleur+ de l’Histoire qui laisse un vide incommensurable". "Si loin de nous, toujours près", titre le journal.

Le quotidien enquête sur le débat sur la nationalité au Sénégal, à la lumière de la polémique entourant le cas du ministre de la Communication, des Télécommunications et des Technologies de l’information et de la Communication, Abou Lô.

"Abou Lô, l’arbre qui cache la forêt", relève le journal, citant d’autres personnalités, politiques principalement, se trouvant dans la même situation que le ministre de la Communication. Il s’agit notamment de Seydou Guèye, le secrétaire général du gouvernement, Barthélémy Dias, député du Parti socialiste et de la Bennoo Bokk Yaakaar de la majorité, Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

La Tribune annonce que 42 ressortissants sénégalais sont en attente dans le couloir de la mort en Gambie, citant l’ancien Premier ministre dont la plaidoirie a amené, selon le journal, à suspendre l’exécution de Sénégalais condamnées à mort dans ce pays voisin.

Le sélectionneur national Joseph Koto et la Fédération sénégalaise de football (FSF) "gèle le dossier" se rapportant au début de fonde au sein de la Tanière des Lions, après la défaite concédée par l’équipe nationale à Abidjan, où elle jouait la Côte d’Ivoire le week-end dernier, pour le compte du dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013.

Suite à cette défaite, Issiar Dia et Makhtar Thioune avaient "élevé la voix pour contester leur absence du match d’Abidjan (mais), le staff et la Fédé ont fini par faire comme si de rien n’était", rapporte ce quotidien sportif.

Tout semble peut-être rentré dans l’ordre, si l’on en croit la détermination dont fait preuve Idrissa Gana Guèye, l’un des joueurs crédités d’une bonne prestation à Abidjan. "A Dakar, assure le milieu de terrain des Lions, nous battrons la Côte d’ivoire".
BK (APS)





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