Date: 01.11.2024 Heure: 19:05 GMT
Ajouté le : 22.05.2013 16:31
Revue de presse : L'enrôlement des Mauritaniens en France est "raciste"
Alakhbar (Nouakchott) -Deux points d'actualité ont presque dominé la une de la presse mauritanienne cette semaine, à savoir l'enrôlement des expatriés mauritaniens en France, et l'initiative de Messoud Ould Boulkheir.
Selon l'hebdomadaire La Nouvelle expression, les autorités mauritaniennes exigent de conditions « inadmissibles », juridiquement « contestables » et politiquement « condamnables » visant à exclure les franges importantes de la population mauritanienne en l'occurrence: Pulaar, Soninke, Wolof, Haratine et Bambara.
Les autorités françaises, poursuit le journal, sont complices dans cet enrôlement « raciste » et « ségrégationniste » des mauritaniens de France, en mettant en applications ces instructions, et en exigeant aux mauritaniens des documents issus du recensement en cours. La France refuse désormais toute demande de renouvellement de titres de séjour sur la base des anciens passeports en cours de validité, selon notre journal.
Dans ce sens, le Rénovateur, estime que l'exigence de l'ANRPTS, aux expatriés mauritaniens de présentation de la carte de séjour pour se faire enrôler est la goutte d'eau de trop qui a fait déborder la vase. Avant de mettre en garde contre le syndrome kurde, estimant que Aziz et ses homologues, ont emboité le pas du régime bassiste syrien, qui a tout fait pour exclure les kurdes de la Syrie, et cette politique a conduit la Syrie là où elle est aujourd'hui, et je ne vois pas les autorités publiques mauritaniennes réussir là où leurs maitres penseurs syriens ont lamentablement échoué, poursuit le journal.
Quant à l'initiative de Messoud sur laquelle ce dernier s'est attardé dans son discours d'ouverture de la session parlementaire 2012-2013 non sans donner lieu, ce dernier temps, à pas mal de réactions, l'hebdomadaire La Tribune, concernant le point du gouvernement d'union nationale, a mis en garde contre le syndrome malien estimant que les malheurs de Mali viennent de la démarche qui consiste à mettre en place un gouvernement d'union nationale. Ce qui a tué l'opposition donc le contre pouvoir.
L'hebdomadaire s'interroge à quoi servir le gouvernement dans la supervision d'une élection si on sait que toutes les opérations de vote sont aux mains de la CENI.
Dans le meme sens, L'hebdomadaire le Calame, a invité les protagonistes de la crise de mettre un terme à leurs querelles de chapelles et placer l'avenir du pays avant leurs intérêts personnels. Soulignant que le spectre du report des élections prévues en octobre, semble éloigné. Eu égard à la détermination à y aller; ne serait-ce-que sans la COD.
Selon une interview publiée par le même hebdomadaire, Bâ Aliou Ibra, député du Mouvement pour le Changement démocratique (MDC), a laissé dire que l'opposition n'a jamais réclamé la formation d'un gouvernement d'union nationale.
L'hebdomadaire Alakhbar Info a parlé d'un désaccord au sein de la COD et qui menace d'ailleurs sa cohésion.
Ces divergences, selon l’hebdomadaire, sont la source de la léthargie, de l’immobilisme, et de l’état comatique de l’opposition constaté depuis quelques mois.
La presse n'a pas chômé la grève de dockers, la nouvelle expression, a déploré le calvaire de cette frange sociale dans un article sous le titre "Ces sangsues qui sucent notre sang" , le journal estime que le mal traitement n’est pas en symbiose avec les slogans brandis par le régime, en ajoutant qu’il est « paradoxal dans un pays dont le président s'est fait surnommer "le président des pauvres" malheureusement, en s'en prenant d'une si brutale façon aux dockers".
Selon l'hebdomadaire La Nouvelle expression, les autorités mauritaniennes exigent de conditions « inadmissibles », juridiquement « contestables » et politiquement « condamnables » visant à exclure les franges importantes de la population mauritanienne en l'occurrence: Pulaar, Soninke, Wolof, Haratine et Bambara.
Les autorités françaises, poursuit le journal, sont complices dans cet enrôlement « raciste » et « ségrégationniste » des mauritaniens de France, en mettant en applications ces instructions, et en exigeant aux mauritaniens des documents issus du recensement en cours. La France refuse désormais toute demande de renouvellement de titres de séjour sur la base des anciens passeports en cours de validité, selon notre journal.
Dans ce sens, le Rénovateur, estime que l'exigence de l'ANRPTS, aux expatriés mauritaniens de présentation de la carte de séjour pour se faire enrôler est la goutte d'eau de trop qui a fait déborder la vase. Avant de mettre en garde contre le syndrome kurde, estimant que Aziz et ses homologues, ont emboité le pas du régime bassiste syrien, qui a tout fait pour exclure les kurdes de la Syrie, et cette politique a conduit la Syrie là où elle est aujourd'hui, et je ne vois pas les autorités publiques mauritaniennes réussir là où leurs maitres penseurs syriens ont lamentablement échoué, poursuit le journal.
Quant à l'initiative de Messoud sur laquelle ce dernier s'est attardé dans son discours d'ouverture de la session parlementaire 2012-2013 non sans donner lieu, ce dernier temps, à pas mal de réactions, l'hebdomadaire La Tribune, concernant le point du gouvernement d'union nationale, a mis en garde contre le syndrome malien estimant que les malheurs de Mali viennent de la démarche qui consiste à mettre en place un gouvernement d'union nationale. Ce qui a tué l'opposition donc le contre pouvoir.
L'hebdomadaire s'interroge à quoi servir le gouvernement dans la supervision d'une élection si on sait que toutes les opérations de vote sont aux mains de la CENI.
Dans le meme sens, L'hebdomadaire le Calame, a invité les protagonistes de la crise de mettre un terme à leurs querelles de chapelles et placer l'avenir du pays avant leurs intérêts personnels. Soulignant que le spectre du report des élections prévues en octobre, semble éloigné. Eu égard à la détermination à y aller; ne serait-ce-que sans la COD.
Selon une interview publiée par le même hebdomadaire, Bâ Aliou Ibra, député du Mouvement pour le Changement démocratique (MDC), a laissé dire que l'opposition n'a jamais réclamé la formation d'un gouvernement d'union nationale.
L'hebdomadaire Alakhbar Info a parlé d'un désaccord au sein de la COD et qui menace d'ailleurs sa cohésion.
Ces divergences, selon l’hebdomadaire, sont la source de la léthargie, de l’immobilisme, et de l’état comatique de l’opposition constaté depuis quelques mois.
La presse n'a pas chômé la grève de dockers, la nouvelle expression, a déploré le calvaire de cette frange sociale dans un article sous le titre "Ces sangsues qui sucent notre sang" , le journal estime que le mal traitement n’est pas en symbiose avec les slogans brandis par le régime, en ajoutant qu’il est « paradoxal dans un pays dont le président s'est fait surnommer "le président des pauvres" malheureusement, en s'en prenant d'une si brutale façon aux dockers".